Google Map
D’après la procureure de Meaux, la jeune femme de 33 ans aurait éludé les faits au cours de sa garde à vue. Elle se serait montrée "évasive" sur ses agissements après la mort de son fils.
Pour rappel, un homme avait signalé la disparition de sa femme (33 ans), fragile psychologiquement, et de leur fils (10 ans) le mercredi 26 janvier au soir. Un important dispositif avait alors été déployé pour tenter de les retrouver. Jeudi, en milieu de la journée, le corps sans vie de l’enfant a été découvert dans une valise jetée dans une benne à gravats, près du domicile familial en Seine-et-Marne.
La mère a été interpellée chez sa sœur à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) le lendemain. Elle avait avec elle un couteau couvert de sang. D’après l’autopsie, l’enfant a été "tué au moyen d’une arme blanche, couteau". A la suite d’une première phase d’investigations, les enquêteurs ont pu réunir, contre la mère, "des indices graves et concordants" du meurtre de son fils à leur domicile.
La procureure de la République a affirmé, dimanche, que la trentenaire a été mise en examen pour homicide volontaire, puis écrouée. La jeune mère de famille "ne s’est pas expliquée sur les faits, qu’elle a éludés" lors de sa garde à vue. Elle s’est montrée "évasive" sur ses agissements. L. Peyrefittene a affirmé qu’elle "ne présente pas d’antécédents psychiatriques établis", mais des proches ont évoqué des "comportements parfois incohérents".