Illustration - ELIOT BLONDET-POOL/SIPA
En marge du déplacement d’Emmanuel Macron à Lyon, plus de 3 000 manifestants ont été recensés. La porte de la mairie du 3e arrondissement a été enfoncée.
Emmanuel Macron s’est rendu à Lyon, notamment pour une visite mémorielle à la prison de Montluc lundi 8 mai. Le journal Le Figaro rapporte que la préfecture du Rhône a interdit tout rassemblement à environ un kilomètre carré autour de la maison de détention. Cependant, la CGT a maintenu son appel à commémorer l’œuvre sociale de la Résistance aux abords de la zone interdite, comme FO, le PCF, une intersyndicale de l’éducation et d’autres organisations.
Des manifestants se sont mobilisés dans le quartier de la Guillotière dès le début d’après-midi pour protester contre la venue du président de la République. Au total, 3 000 personnes se sont rassemblées selon la préfecture, 5 000 selon la CGT.
Le rassemblement a été émaillé de tirs de gaz lacrymogènes par les forces de police. Plusieurs dégradations ont été constatées dans la ville : vitres de voitures et abribus caillassés, conteneur à verre renversé et palettes enflammées.
En marge de cette visite, des manifestants ont enfoncé la porte de la mairie du 3e arrondissement de la capitale des Gaules avant de s’introduire au sein de l’édifice. Selon le journal Le Progrès, un jeune encagoulé a cassé la porte de la mairie avec un extincteur avant que plusieurs personnes n’entrent dans le bâtiment. Face à cette situation, la rencontre entre le président et le maire de Lyon, Grégory Doucet, a été reportée. "Je comprends la volonté de protester, mais pour moi, casser n’est pas la solution", a annoncé la conseillère municipale Véronique Dubois Bertrand.
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