Dans un entretien au téléphone avec BFMTV, la grand-mère de Nahel, jeune homme tué par un policier, demande aux casseurs d’"arrêter".
Depuis la nuit du décès de Nahel, plusieurs grandes villes sont victimes de pillages et de violentes émeutes. Alors que les dégâts sont de plus en plus énormes, la grand-mère du jeune homme de 19 ans, tué par la police, a lancé un appel au calme.
Dans un entretien au téléphone avec BFMTV, la grand-mère de Nahel a confié en vouloir "aux deux policiers, parce qu’ils étaient deux, qui ont donné deux coups de crosse à la tête de mon petit-fils, et à celui qui a tiré directement dans le cœur, il pouvait lui tirer dans la jambe, dans le bras". "Là, c’est la vie qu’ils lui ont enlevée", a-t-elle souligné.
Alors qu’une cagnotte a été mise en ligne au profit du policier auteur du coup de feu mortel, elle n’a pas caché son désarroi. "J’ai mal au cœur. Il m’a pris mon petit-fils. Cet homme doit payer, comme tout le monde. Ceux qui sont en train de casser, qui tapent les policiers seront punis aussi. J’ai confiance en la justice. Je crois à la justice".
Dans sa tristesse, la grand-mère s’est également adressée aux émeutiers. "Les gens qui sont en train de casser, je leur dis arrêtez ! Qu’ils ne cassent pas les écoles", a-t-elle lancé. "Qu’ils ne cassent pas les bus. Ce sont les mamans qui prennent les bus", a-t-elle poursuivi.
"On veut que ces jeunes-là restent tranquilles. Nahel, il est mort. Ma fille avait un seul enfant, elle est perdue, c’est fini, ma fille n’a plus de vie. Et moi, ils m’ont fait perdre ma fille et mon petit-fils", a pleuré la grand-mère.