La donneuse de poumons fumait depuis plus de 3 décennies mais le premier scanner précédant la greffe ne présentait aucune anomalie sur ses organes.
Comme le rapporte Bfmtv, selon la revue Lung Cancer citée par le blog ’Réalités Biomédicales’, hébergé par Le Monde, une femme de 39 ans a développé un cancer après avoir reçu les poumons d’une fumeuse. Malade de la mucoviscidose depuis sa naissance, sa vie était en danger quand ses capacités respiratoires ont baissé. Son seul espoir était alors une greffe des poumons.
Mais le souci c’est que ses nouveaux poumons provenaient d’une quinquagénaire qui fumait l’équivalent d’un paquet de cigarettes par jour. Ce tabagisme n’avait pas pu être détecté sur le greffon avant l’opération.
Deux ans plus tard, la patiente est admise à l’hôpital de Montpellier à cause d’une fièvre et d’une insuffisance respiratoire. Un examen a été fait, révélant alors des foyers suspects. Des tumeurs se sont étendues sur les deux organes, et l’unité d’oncologie a conclu à un cancer des poumons qui évoluant à une vitesse très élevée.
Le développement d’un cancer après une greffe reste rare, même si quelques cas ont déjà été observés. En avril 2018, selon l’American Journal of Transplantation, quatre patients européens ont été atteints d’un cancer plusieurs années après avoir bénéficié d’un don d’organes issus de la même donneuse, sachant que la tumeur de cette dernière n’avait pas pu être détectée avant les greffes.