Après le meurtre de Dominique Bernard durant l’attentat d’Arras, le ministre de l’Education, Gabriel Attal, souhaite faire reculer la radicalisation.
Gabriel Attal s’est exprimé sur les élèves radicalisés au micro de France 2 jeudi 19 octobre, une semaine après le meurtre de Dominique Bernard. Pour rappel, cet enseignant a été poignardé à mort à Arras.
Comme le rapporte BFMTV, le ministre de l’Éducation veut instaurer des mesures pour sortir ces élèves des écoles. "Je vais travailler avec mon collègue de l’Intérieur et mon collègue de la Justice à des mesures qui nous permettent de les sortir de nos établissements scolaires", a-t-il indiqué.
Le ministre a expliqué le dispositif qu’il souhaite mettre en place quand les personnels de l’Éducation signalent des élèves qui constituent, selon eux, "potentiellement une menace (...) en raison de propos qu’ils ont tenus ou d’actes qu’ils ont commis". "Le principe de protection que je veux appliquer à l’ensemble de nos élèves et de nos personnels fait qu’on doit trouver une autre solution que de les scolariser", a-t-il déclaré. D’après ses dires, on doit penser à des structures spécialisées pouvant les accueillir et il prendra toutes les mesures conservatoires d’exclusion nécessaires.
Ce fut une occasion pour Gabriel Attal de dire qu’il croit profondément au "rôle de l’éducation pour faire reculer la radicalisation". Mais dans certaines situations, d’après lui, le niveau d’embrigadement dans la famille, et parfois d’associations qui gravitent autour, est tel qu’on "ne se bat pas à armes égales".
Invité du BFMTV, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a évoqué plus de 1 000 mineurs avec des fiches actives pour islamisme.
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