Une enquête a été ouverte et confiée à l’Office antistupéfiants. Aucun des membres de l’équipage du navire ne présenterait apparemment de "blessures physiques graves".
Le 1er octobre, la douane avait intercepté le "Trudy", battant pavillon du Liberia, avec plus d’une tonne de cocaïne à bord. C’était "la plus importante" saisie "réalisée dans les eaux territoriales françaises depuis 2018", rapporte France Info. A la suite de cette découverte, le bateau a été ancré et placé sous scellés et à Dunkerque (Nord).
Plusieurs individus armés sont montés dans le bateau dans la nuit de dimanche à lundi, et ont séquestré l’équipage "de relève" à bord. Une enquête a d’abord été ouverte et confiée à la police judiciaire. La Juridiction nationale contre la criminalité organisée (Junalco) s’est ensuite saisie de l’enquête en flagrance ouverte pour "enlèvement et séquestration en bande organisée, vols en bande organisée, et association de malfaiteurs", et l’a confiée à l’Office antistupéfiants.
D’après le parquet, certains membres de l’équipage "auraient été ligotés". Les membres du commando étaient "violents, menaçants". Certains d’entre eux étaient armés "de bâtons en bois", mais "il n’y aurait a priori pas de blessures physiques graves". Accompagnés du capitaine, ils ont fouillé le navire, "mais a priori sans prendre de choses en particulier".