Illustration - SYSPEO/SIPA
Un mégot de cigarette et le t-shirt d’une de ses victimes ont permis d’identifier l’ADN du suspect.
Raymond T. a été interpellé en 2019 pour le meurtre d’une femme commis en 2001. La victime était âgée de 55 ans. À moitié déshabillée, en partie calcinée, elle a été retrouvée dans un chemin forestier longeant l’Isère, le 2 août 2001.
À l’époque, les gendarmes n’ont eu que très peu d’information sur la disparition de cette quinquagénaire sans histoire. En 2019, l’affaire a connu un rebondissement inattendu lorsque le Plateau d’Investigation Cold Case a examiné un mégot de cigarette et un tee-shirt de la victime.
À l’époque, ces deux scellés n’ont pas pu être décryptés, faute de technique appropriée. Après plusieurs analyses, les enquêteurs ont pu identifier l’ADN de Raymond T. Ce dernier est inscrit au fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). En outre, l’homme est déjà connu pour son implication dans une affaire de viol et des violences aggravées. En détention depuis 2019, l’enquête a permis d’identifier plusieurs autres victimes de cet homme.
Le 1er mars 2022, un pôle judiciaire national dédié aux affaires non élucidées va voir le jour à Nanterre. La création de ce pôle était prévue dans la loi du 23 décembre 2021 pour la confiance dans l’institution judiciaire. Il va offrir une chance de réponse aux familles des victimes des affaires anciennes non résolues.
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