"L’hypothèse forte est qu’il s’agit d’un homicide" du conjoint sur sa compagne suivi d’un suicide, a déclaré le procureur de la République Etienne Manteaux après le décès de ce couple dans le Doubs.
Un couple résidant dans le Doubs a été retrouvé mort assis côte à côte sur le canapé du salon, devant la télévision allumée. Leur fille, qui rentrait du collège, a donné l’alerte en découvrant la porte de la maison familiale fermée. Les secours et les gendarmes sont aussitôt arrivés sur place et ont constaté le couple mort tué par balles. D’après le procureur Etienne Manteaux cité par 20 Minutes, la femme, assistante maternelle de 43 ans, mère d’un quatrième enfant d’une précédente union, était blessée par balle au bras. Un autre tir à la tempe lui a été "immédiatement" fatal, a-t-il indiqué. De son côté, son conjoint, âgé de 48 ans et employé dans le BTP, muni d’un fusil de chasse, était mortellement blessé par balle à la tête.
Le procureur de la République Etienne Manteaux a privilégié la thèse d’un probable assassinat sur conjoint suivi d’un suicide noué sur fond de rupture. Il s’agit d’ailleurs du cinquième féminicide en un an dans le secteur du tribunal Besançon. "L’hypothèse forte est qu’il s’agit d’un homicide" du conjoint sur sa compagne suivi d’un suicide, a-t-il déclaré. L’homme qui a tiré par surprise sur son épouse a vraisemblablement retourné l’arme contre lui, a-t-il ajouté. Selon le médecin légiste, les décès ont eu lieu entre 15 heures et 16 heures.
L’acte aurait été prémédité, car il n’a pas accepté une rupture de Pacs déposée par la dame à la mairie dans la matinée. D’après le procureur, l’homme a déjà laissé des notes qu’il a apposées sur le réfrigérateur. L’un de ses écrits disait : "je vais lui éclater la gueule vers 15 heures". La femme gardait un bébé de 21 mois au moment du drame. Sain et sauf, l’enfant a été retrouvé dans une chambre par les secours. Il n’a, a priori, rien vu.
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