Sebastien SALOM-GOMIS/SIPA
Mercredi 3 juillet, le procureur de Montbéliard, Paul-Édouard Lallois, a annoncé qu’un enfant de 12 ans et demi était poursuivi pour apologie d’actes de terrorisme. Il a été placé sous mesure judiciaire éducative provisoire.
Le garçon résidait à Sochaux, dans le Doubs, et vivait avec sa mère et ses frères et sœurs après la séparation de ses parents. Connu pour être discret et réservé à l’école et en dehors, il est resté inaperçu jusqu’à ce que les enquêteurs s’intéressent à son activité en ligne. Lors d’un point de presse, le procureur de Montbéliard a révélé que le mineur avait une présence active sur plusieurs réseaux sociaux et plateformes de jeux vidéo en ligne, où il montrait un intérêt marqué pour des contenus religieux radicaux, y compris des vidéos de violence extrême.
> À lire aussi : Doubs : 20 ans de prison pour le meurtre par égorgement de son épouse
L’enquête a révélé un fort intérêt de l’enfant pour les explosifs et les armes, avec un fil rouge d’islamisme radical, selon le procureur qui a collaboré avec le Parquet national antiterroriste. Certains contenus consultés par le garçon ont profondément choqué le magistrat. Le procureur a noté que l’enfant était très affecté après ses aveux. Des conclusions préliminaires d’un psychiatre indiquent une altération du discernement du garçon. Il est accusé d’apologie publique d’acte de terrorisme via Internet et de provocation directe à des actes de terrorisme. Sa comparution devant le juge pour enfants est prévue en août, selon 20 Minutes et d’autres médias français.
> Voir plus de faits divers en France sur LINFO.re
