Illustration - SICCOLI PATRICK/SIPA
Mercredi 31 janvier, un homme de 63 ans a écopé d’une peine de 20 ans de réclusion de la part de la cour d’assises du Doubs. Cette condamnation découle de son acte criminel : avoir égorgé son épouse, dont le départ, après 40 ans ensemble, lui était "intolérable".
Sa femme, "son petit oiseau docile commençait à prendre son envol et, lui, ne supportait pas l’idée de se retrouver seul, c’était intolérable", a dit l’avocate générale, Alexia Marquis, avant de solliciter 30 ans de prison pour ’meurtre sur conjoint’, après deux jours d’audience, rapportent les médias nationaux comme Le Figaro. Il a écopé de 20 ans.
Le 29 décembre 2021, une unité de police est intervenue devant un bâtiment situé dans la rue de Dole à Besançon. Les agents ont été témoins d’une scène terrifiante : un homme corpulent poignardait violemment une femme sur un balcon. La victime, incapable de fuir par la porte, a essayé de s’échapper par le balcon. En vain.
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Confronté à une menace armée des forces de l’ordre, l’homme - Philippe Ohren - se retire dans son appartement et tente de mettre fin à sa vie en se poignardant. Il est ensuite conduit à l’hôpital dans un état critique, mais parvient à survivre. Corinne Pitallier, son épouse, perd la vie sur les lieux, victime de 26 blessures par arme blanche, dont une énorme coupure de 16 cm au cou. "On me reproche des faits que j’ai forcément accomplis, mais je n’en ai pas souvenir. Tout n’est pas clair dans mon esprit", a-t-il dit devant la justice.
Selon une psychologue, "le passage à l’acte a pu être favorisé par l’état dépressif" du sexagénaire qui a perdu son emploi, et qui a été affecté par la mort de son frère. "Il avait la conviction qu’elle resterait toujours là, à s’occuper de lui, de sa santé", analyse la spécialiste.
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