Illustration/SIPA
En Dordogne, les forces de l’ordre ont découvert des vêtements volés provenant des boutiques pillées sur les Champs-Élysées chez un gilet jaune de Bergerac. Ce dernier était, au départ, soupçonné d’incendies avec quatre autres personnes.
Les forces de l’ordre ont interpellé mardi matin, trois hommes et deux femmes pour des faits ayant eu lieu pendant la semaine de Noël 2018. Ils ont reconnu être les auteurs d’au moins six incendies volontaires perpétrés dans Bergerac et ses environs. Ils ont été mis en examen. Deux ont été placés en détention provisoire, trois autres sous contrôle judiciaire strict, avec ouverture d’information pour association de malfaiteurs.
Comme le rapporte Sud Ouest, plusieurs habits de grandes marques ont été retrouvés chez l’une de ces personnes interpellées. Les vêtements volés proviennent des boutiques des Champs-Elysées, comme en attestent les antivols encore présents, a précisé le colonel Lionel Nicot, patron des gendarmes de la Dordogne.
Les dégâts perpétrés lors de la mobilisation du samedi 16 mars ont entraîné de grosses pertes financières ainsi que la destruction d’infrastructures importantes. Selon la-croix.com, Vinci a perdu "plusieurs dizaines de millions d’euros", " des dégâts considérables causés aux équipements et infrastructures ". Aussi, " Près de 250 sites ont été impactés quotidiennement par les actions des manifestants".
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