Sarah ALCALAY/SIPA
C’est la conclusion de l’autopsie réalisée sur le corps du nouveau-né retrouvé mort dans des toilettes de la gare de Bergerac (Dordogne), le vendredi 29 avril. La mère présumée a été placée en garde à vue. L’enquête continue.
Pour rappel, le corps sans vie d’un nouveau-né a été retrouvé par une femme de ménage dans les toilettes de la gare de Bergerac, en Dordogne. La découverte macabre a été faite dans la cuvette des toilettes pour personnes à mobilité réduite, a précisé le vice-procureur, cité par Le Figaro. L’employée y aurait également trouvé du sang et le placenta.
Le lendemain, le parquet de Bergerac a annoncé l’ouverture d’une enquête afin de déterminer les causes de la mort du bébé. Une autopsie a été réalisée à Bordeaux mardi 3 mai. Les résultats de l’examen médical montrent que le nourrisson, de sexe masculin, est "né vivant", "sans signe de prématurité excessive".
D’après le parquet, l’autopsie a aussi permis de déterminer que le décès de l’enfant n’était pas dû à une "cause traumatique", mais à "une défaillance cardiorespiratoire aiguë". Pour le moment l’origine de cette dernière n’est pas connue. Les autorités n’excluent pas "un contexte de submersion" et "l’intervention d’un tiers ne peut être exclue".
La mère présumée du nouveau-né a été placée en garde à vue, dans le cadre de l’enquête ouverte pour meurtre sur mineur de 15 ans. Une deuxième personne est également en garde à vue, a ajouté la procureure de Bergerac. Elle n’a, cependant, pas précisé son lien avec l’enfant ou sa mère présumée. Sylvie Martins-Guedès s’est dessaisie de l’affaire au profit du pôle criminel du parquet de Périgueux.
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