Mounir Diawara et Rodrigue Quenum, deux jeunes Toulousains âgés d’une vingtaine d’années, étaient partis en Syrie pour combattre aux côtés des Djihadistes…
Au cours de leur premier procès au mois d’avril 2018, Mounir Diawara, âgé de 23 ans, et Rodrigue Quenum, 22 ans, avaient été condamnés à 15 années de réclusion. Finalement, ils ont été condamnés en appel le mardi 5 novembre soir, à Paris, à 10 ans de réclusion criminelle, rapporte la presse française et selon une source judiciaire.
Les deux jeunes hommes viennent d’un quartier populaire de Toulouse. Ils ont été jugés à nouveau pour s’être rendus en Syrie entre le 28 mai au 12 août 2013. Le duo avait intégré les rangs des Djihadistes, d’abord le Jabhat al-Nosra ensuite l’organisation État islamique (EI).
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Les deux jeunes hommes apparaissaient sur des clichés en tenue de combat, kalachnikov en main. L’un d’eux brandissait une tête décapitée. A part leur participation aux actions militaires en Syrie, la justice leur reprochait d’avoir fait, une fois de retour en France, preuve de prosélytisme auprès de certaines personnes pour les convaincre de se rallier à leur cause.
En première instance, une peine de 20 ans de réclusion criminelle avait été requis à l’encontre des deux hommes.
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