Photo d'illustration ALLILI MOURAD/SIPA
Le jeudi 24 juin, le procureur de Nîmes a indiqué que six ans après la disparition de Lucas Tronche, des ossements "pouvant être d’origine humaine" ont été retrouvés à Bagnols-sur-Cèze, dans le Gard, à proximité du domicile du jeune garçon.
Une opération ordonnée par la juge d’instruction en marge de l’affaire Lucas Tronche, disparu à Bagnols-sur-Cèze en 2015, a été menée par des unités d’intervention en milieu périlleux GRIMMP 30 (groupement de recherche et d’intervention en milieu périlleux), le SPJ (service de police judiciaire) de Montpellier et l’OCRVP (Office central de la répression de la violence faite aux personnes). Ils ont découvert des ossements, des restes de vêtements et un sac similaire à celui de l’adolescent à côté de son domicile.
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Selon le procureur de Nîmes, Éric Maurel, dans un communiqué, la zone exploitée se situe "sur des parois rocheuses qui n’ont pu être fouillées que par les pompiers en pendulaire". Comme le rapporte Le Figaro, les indices retrouvés se trouvent à moins d’un kilomètre du domicile des parents de Lucas Tronche, entre un mas et une paroi rocheuse. La juge d’instruction, Déborah Cohen, s’est rendue sur les lieux aux côtés procureur qui a expliqué que des examens médico-légaux "et si possible génétiques des ossements seront réalisés".
Dans les colonnes de Midi Libre, Éric Maurel a précisé que ces opérations de ratissage ont commencé en début de semaine. Aussi, il a tenu à faire savoir que "la quasi-totalité des zones dont nous parlons avaient déjà été ratissées aussi bien les bas que les hauts", mais la juge d’instruction a demandé à ce que, cette fois, "on travaille les verticalités".
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— Lucas Tronche (@SOSLucasTronche) March 18, 2021
