Emile, un petit garçon de 2 ans et demi a disparu samedi en fin d’après-midi dans le village de Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Plusieurs dispositifs sont mobilisés pour le retrouver.
Le petit Emile, originaire de La Bouilladisse dans la région marseillaise a passé ses vacances dans la résidence secondaire familiale dans le village de Vernet (Alpes-de-Haute-Provence).
Comme le rappelle Le Parisien, le garçonnet de 2 ans et demi a disparu samedi en fin d’après-midi alors qu’il jouait dans le jardin de ses grands-parents. Les premières recherches ont immédiatement commencé jusqu’à 3 heures du matin.
"Dès que la gendarmerie a été appelée hier, des moyens très importants ont été déployés pour rechercher l’enfant", a précisé le préfet des Alpes-de-Haute-Provence, Marc Chappuis. Selon ses dires, 20 gendarmes, 30 pompiers, 10 équipes cynophiles, des hélicoptères et des drones ont d’abord été dépêchés. Il a indiqué que le dispositif a été reconduit toute la journée de dimanche. En tout, 200 personnes ont été mobilisées en comptant les nombreux bénévoles venus prêter main-forte aux enquêteurs.
Le procureur de la République de Digne-les-Bains a donné une conférence de presse dimanche soir, un peu plus de 24 heures après la disparition d’Emile. "Aucune hypothèse n’est éludée, aucune n’est privilégiée", a déclaré Rémy Avron. Il a par ailleurs assuré que les enquêteurs n’ont pas "d’indices sur un éventuel enlèvement".
Devant les médias, le préfet a souligné que les 48 premières heures de recherches sont cruciales. Il a aussi précisé que les recherches du petit Emile s’étendent sur un rayon de cinq kilomètres autour de la maison de ses grands-parents. Selon lui, les alentours "sont escarpés".
"Un témoin aurait aperçu Emile" en dehors de la maison de ses grands-parents, d’après le procureur qui a évoqué plus tôt de "deux témoins". L’enfant aurait été vu sur "une route descendante". C’est la dernière fois que le petit garçon aurait été vu. Il a expliqué avoir eu quelques marquages qui donnent lieu à la vérification. "Mais c’est un élément relatif, puisque c’est l’odorat des chiens et que nous sommes en milieu rural, en milieu montagnard, et qu’il peut y avoir des éléments parasitant", a renchéri le magistrat.
> Lire d’autres faits divers en France