Sept mois après la disparition du petit Emile dans les Alpes-de-Haute-Provence, les enquêteurs ont récemment entendu deux nouvelles personnes.
L’enquête sur la disparition d’Émile reste au centre des préoccupations depuis le 8 juillet dernier. Ce jour-là, l’enfant s’est échappé de la maison de vacances de Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence, alors qu’il était sous la surveillance de ses grands-parents. Sept mois se sont écoulés depuis cet événement tragique, et malgré les efforts des gendarmes de la brigade de recherches de Marseille, aucun progrès significatif n’a été constaté. Cependant, les investigations se poursuivent. Au moins deux nouvelles personnes ont récemment été interrogées par les enquêteurs, selon les informations de BFM DICI. Le vendredi 9 février dernier, un résident secondaire du Haut-Vernet, qui vit à l’année près de Marseille, a été le premier à être interrogé. Néanmoins, son témoignage n’a pas apporté des informations utiles pour faire avancer l’enquête.
Un autre résident secondaire a attiré l’attention des militaires. Selon L’Indépendant, "ce sont des gendarmes chevronnés de Marseille qui se sont déplacés". Les gendarmes voulaient surtout en savoir davantage sur ses liens amicaux avec les grands-parents d’Émile. "J’ai compris clairement que ce qui les intéressait, c’était ma relation avec cette famille", a expliqué l’homme interrogé pendant deux heures à son domicile ce mardi 13 février. Plus précisément, son amitié avec le grand-père du petit garçon a retenu l’attention. Ce dernier est accusé de pratiquer une éducation violente, des allégations auxquelles le résident secondaire a tenu à mettre un terme. "Il n’y a absolument aucune violence ni aucun propos inapproprié.", a-t-il lâché.
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