Mercredi 18 octobre, les forces de gendarmerie ont repris leurs opérations de vérification au domicile d’un jeune agriculteur situé à proximité du Vernet. Plusieurs témoignages ont pointé du doigt cet individu en tant que potentiel suspect, cependant, jusqu’à présent, il n’y a aucune preuve établissant un lien entre lui et la disparition d’Émile, 2 ans et demi.
D’après les informations recueillies par Le Parisien et confirmées par une source judiciaire, les gendarmes de la section de recherches de Marseille ont poursuivi leurs investigations le matin du mercredi 18 octobre au sein d’une ferme habitée par un jeune homme et sa mère, qui est agricultrice. Cette exploitation se trouve dans le hameau du Roussimal, situé dans les Alpes-de-Haute-Provence, en dehors du village du Vernet, à une distance d’environ 4 kilomètres en contrebas du hameau du Haut-Vernet.
C’est dans ce dernier endroit que la famille maternelle d’Émile possède une résidence, et c’est également là que le jeune enfant a été vu pour la dernière fois le 8 juillet dernier. Le mercredi en question, des opérations de recherche ont également été conduites sur les terres environnantes de la ferme familiale, avec le concours de chiens spécialisés, dans l’espoir de découvrir un indice, voire d’éventuelles traces d’un corps enfoui sous la terre.
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Fils d’une agricultrice et apicultrice, le jeune homme a un passé de délits mineurs et a été suspecté au début de l’enquête en raison de sa conduite de tracteur jugée risquée par les habitants. La famille possède des terres proches du lieu de disparition. Il aurait un comportement atypique, ayant été éduqué à domicile avant de se consacrer à la ferme à 16 ans. Jusqu’à présent, aucune garde à vue n’a été initiée à son encontre.
"C’est une levée de doute dans le cadre d’une perquisition qui se poursuit ce matin dans la maison", déclare un proche de l’enquête. "Il est trop tôt pour parler de suspect car il n’y a pas d’éléments objectifs qui le rattachent à l’enlèvement et à la séquestration d’Émile", souligne-t-il. Et "ce sont des attitudes comportementales qui le stigmatisent dans le village. Nous avons des vérifications à effectuer par rapport à ses activités d’agriculteur".
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