Émile, un petit garçon de 2 ans et demi, a disparu dans les Alpes-de-Haute-Provence il y a plus d’un mois et demi. L’information judiciaire ouverte pour "recherches des causes de la disparition" est désormais étendue à des faits criminels, selon une source proche de l’enquête.
La disparition du petit Émile a eu lieu le 8 juillet dernier alors qu’il était en vacances chez ses grands-parents dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). L’enfant de 2 ans et demi avait échappé à la surveillance des adultes. Le parquet de Digne-les-Bains avait ouvert une information judiciaire pour rechercher des causes de la disparition du garçonnet.
À ce stade, les circonstances entourant la disparition d’Émile restent floues. D’après plusieurs médias, dont Le Figaro, l’information judiciaire a été requalifiée par le biais d’un réquisitoire supplétif pris par le procureur d’Aix-en-Provence. Le cadre juridique a été élargi aux chefs d’"enlèvement, arrestation, détention, et séquestration arbitraire sur mineur de moins de quinze ans".
Le procureur adjoint, Emmanuel Merlin, a précisé que cette décision "n’est pas liée à une évolution dans l’enquête" sur la disparition toujours inexpliquée de l’enfant sur son lieu de vacances. Il a affirmé que "ce cadre procédural offre plus de souplesse" aux enquêteurs, qui peuvent désormais entreprendre des actions plus poussées, comme la mise en garde à vue de suspects par exemple.
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