Les fouilles ont repris au Vernet plus de 15 jours après la disparition d’Emile. Des chiens spécialisés dans la recherche de restes humains et des drones ont été déployés.
Les recherches sur terrain du petit Emile ont été relancées mardi 25 juillet matin, soit 17 jours après la disparition du petit garçon de 2 ans et demi au Vernet. La gendarmerie a expliqué que ces fouilles n’ont pas de durée prédéfinie, car "tout dépend de l’avancée des recherches". Pour ces nouvelles investigations, les forces de l’ordre ont déployé des drones qui survolent l’ensemble de la commune, rapporte BFMTV.
Outre les drones, les gendarmes ont également fait appel à des chiens spécialisés dans la recherche de restes humains, bien qu’aucune piste ne soit privilégiée. Selon une source proche du dossier, l’objectif est de déterminer si on a, ou pas, un cadavre sur la commune de Haut-Vernet. "Le but est de fermer cette porte", a-t-elle affirmé.
Le flair de ces animaux est spécialement entraîné à repérer les odeurs émanant de "corps morts". Il s’agit du troisième groupe de chiens à intervenir sur le terrain depuis la disparition d’Emile. En effet, la brigade cynophile spécialisée dans le pistage de personnes vivantes portées disparues, et les chiens Saint-Hubert, dotés d’un odorat extrêmement fin, ont été auparavant mobilisés.
Outre les fouilles, d’innombrables interrogatoires et expertises scientifiques se poursuivent sans relâche. Les trente maisons du Haut-Vernet ainsi que tous les véhicules ont été passés au crible. Pareillement, 97 hectares de champs, de bois ou de terrains escarpés ont été minutieusement inspectés.
Le procureur de la République de Digne-les-Bains, Rémi Avon, a précisé que "près de 1 600 lignes téléphoniques ont borné dans le secteur au moment de la disparition et doivent également être analysées". L’enquête en "recherche des causes de disparition inquiétante" a été confiée à deux juges d’instruction d’Aix-en-Provence.
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