L’élève de 3e du collège Herriot de Chenôve, dans la banlieue de Dijon a été placé en garde à vue pour les infractions suivantes : "violences avec armes dans un établissement scolaire, menaces de mort et introduction d’arme dans un établissement scolaire".
Le parquet de Dijon a annoncé vendredi l’interpellation et le placement en garde à vue d’un élève de 15 ans scolarisé au collège Herriot de Chenôve, dans la banlieue de la commune. Cette mesure a été prise après qu’il a menacé sa principale avec un couteau sans la blesser. La qualification terroriste n’est pas retenue, d’après Le Figaro. L’adolescent est retourné ce vendredi après-midi dans un cours de langues après son exclusion quelques jours plus tôt. Orienté vers la principale, il lui a "présenté un courrier faisant mention d’une prise d’otage en référence aux attentats de novembre 2015, avant de pointer un couteau dans sa direction et de la menacer de mort verbalement", relate le parquet. La principale du collège a réussi à quitter son bureau avant de déclencher l’alarme anti-intrusion.
L’adolescent aurait tenté de pénétrer à nouveau dans la salle de classe après en être sorti, mais l’enseignante lui aurait barré la route. Il aurait ensuite menacé un agent de maintenance avec son arme. La police, qui était proche, a rapidement interpellé l’élève de 3e. Il a été placé en garde à vue pour les infractions suivantes : "violences avec armes dans un établissement scolaire, menaces de mort et introduction d’arme dans un établissement scolaire". Pour l’instant, il n’a pas donné d’explication sur ses motivations. Cet élève, considéré comme difficile, n’a qu’un seul antécédent judiciaire pour des dégradations volontaires, selon le parquet. Il avait déjà été exclu d’une autre école avant d’être admis au collège Herriot de Chenôve, comme l’a précisé le recteur de l’académie de Dijon.
Le président du conseil départemental de Côte-d’Or, François Sauvadet (UDI), a exprimé toute sa solidarité envers la principale du collège victime de la menace au couteau, et a remercié les forces de l’ordre pour leur intervention rapide et efficace. Il a également souligné le bon fonctionnement de l’alarme intrusion après son déclenchement, ce qui témoigne des efforts entrepris depuis des années par le département pour sécuriser les collèges. "C’est une nouvelle épreuve pour la communauté enseignante", a-t-il souligné dans un communiqué peu après s’être rendu sur place. Le responsable n’a pas manqué de souligner l’urgence de trouver des réponses face à la montée de la violence et des attaques contre les établissements scolaires, qui se manifestent aujourd’hui au sein d’un collège.
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