Un bateau en provenance d’Australie, avec deux tonnes de combustibles irradiés sont arrivées à Cherbourg, vendredi matin.
Un navire, le BBC Austria, rempli de déchets nucléaires a accosté à Cherbourg. Il s’agit d’un contrat entre Orano (multinationale française du secteur de l’énergie spécialite des métiers du nucléaire) et la société Ansto (Agence Australienne des Sciences et Technologies Nucléaires). Orano se chargera de retraiter les matières nucléaires dans son usine de la Hague, située à 20 km du port.
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De son côté, Greenpeace doutant de la légalité du contrat entre la multinationale française et l’Agence Australienne, a décidé de porter cette affaire devant la justice. L’ONG de protection de l’environnement a assigné Orano devant le juge des référés de Cherbourg, jeudi. Les plaignants exigent que la société française révèle le contenu des contrats australiens mais celle-ci a indiqué ne se soumettre qu’à la décision du juge. A la suite d’une requête d’Orano, le juge a renvoyé l’audience au 25 septembre.
De son côté, le directeur de la communication de l’usine Orano de La Hague, Gwenaël Thomas, a expliqué que "Tous les déchets australiens issus des opérations de recyclage repartiront en Australie". Un acte qui est conforme à la foi française qui interdit que les déchets nucléaires étrangers restent en France. Les "matières valorisables comme l’uranium et le plutonium seront réutilisées sur le marché européen pour produire de l’électricité", a-t-il poursuivi.
Source : europe1.fr
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