Les températures en France métropolitaine ont fortement baissé, mardi 9 janvier. Deux personnes sans domicile fixe ont péri à cause du temps glacial.
Depuis dimanche, la France traverse un épisode de froid à cause d’un flux polaire. Les conséquences sont dramatiques pour les personnes sans abris. Le 9 janvier dernier, ces températures glaciales ont provoqué le décès de deux personnes : l’un dans le Vaucluse et l’autre dans les Hauts-de-Seine.
Le corps d’un homme âgé de 69 ans a été découvert dans une cave à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine aux alentours de 11 heures du matin. Sans domicile fixe, il avait trouvé refuge dans une pièce située en bas d’une ébénisterie. Le défunt avait l’aval du propriétaire et c’est lui qui l’a retrouvé sans vie. Une autopsie sera effectuée afin de déterminer exactement l’origine de sa mort, d’après les précisions d’une source policière.
À quelques kilomètres de là, une autre victime du grand froid est à déplorer. Une femme d’une soixantaine d’années a été découverte inanimée sous une couverture, elle se trouvait dans la rue de Carpentras, située dans le Vaucluse. Selon la communication de la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) : "elle est probablement morte de froid, mais une autopsie doit être réalisée pour le confirmer". Le département ne faisait pas partie des régions placées en vigilance "grand froid". "Au vu des niveaux d’occupation actuels des dispositifs d’hébergement d’urgence, il n’est pas nécessaire d’ouvrir des places supplémentaires par la mobilisation, par exemple, de gymnases", avait annoncé la préfecture.
Invité sur France Info, le délégué général de la Fondation abbé Pierre a lancé une demande pour le renforcement du système d’hébergement d’urgence sur le territoire français. "Nous demandons au gouvernement de mettre en place des cellules d’urgence avec les préfets pour trouver tous les bâtiments vides, les aménager et les faire gérer par les associations", a précisé Christophe Robert.