Plusieurs vergers ont été visés dans l’Est par des voleurs. Des centaines de kilos de fruits dérobés. Les producteurs inquiets appellent à l’aide.
L’arbre est sévèrement attaqué, la moitié de ses branches ont été coupées : « Au lieu de casser les letchis au bout de la branche, ils ont préféré couper l’arbre directement. »
Rien que pour cet arbre, cet agriculteur estime ses pertes à plusieurs milliers d’euros. Il ne donnera pas de fruit l’année prochaine. Un couple la semaine dernière, un groupe de 15 personnes la samedi dernier, les vols de litchis sont monnaie courante dans le secteur de la Rivière des pluies : « On commence à avoir peur avec ces jeunes qui arrivent sur un verger et qui sont armés. Ça change mon métier, je ne pensais pas que je devrais faire des chasses à l’homme ».
Chaque soir, il fait des rondes dans son vergers jusqu’au moins 23h. Le problème touche tous les producteurs. Pour les syndicats c’est à l’État d’agir : « Je pose la questions aux autorités : qu’est ce que vous faites ? Il faut venir accompagner ces agriculteurs, c’est compliqué de travailler la journée et de rester le soir sur son exploitation pour surveiller », explique Dominique Clain, président de l’Association Uni pour les Agriculteurs (UPNA).
En seulement une semaine, cet exploitant estime le préjudice à près de 10 000 euros en plus des conséquences sur les prochaines saisons.
