Selon le ministère de l’Intérieur, la quatrième nuit d’émeutes en France après le décès du jeune Nahel à Nanterre a été caractérisée par une "moindre intensité". Néanmoins, les autorités ont procédé à 1 311 interpellations après des incidents tels que des incendies, des pillages et des affrontements avec la police.
Lors de cette quatrième nuit de troubles en France consécutive au décès du jeune Nahel, le niveau de violence a été moins intense, d’après les déclarations de Gérald Darmanin. En milieu de matinée, le ministère de l’Intérieur a fait savoir que 1 311 interpellations avaient été effectuées, dont plus de la moitié dans les zones policières couvrant les grandes agglomérations, sachant que dans la soirée du 30 juin, 45 000 policiers et gendarmes avaient été mobilisés, comme le souligne France Bleu.
Selon un bilan encore provisoire du ministère de l’Intérieur, ce samedi matin, 31 assauts contre des commissariats, 16 attaques contre des postes de police municipale et 11 attaques contre des casernes de gendarmes au cours de la nuit de vendredi à samedi, ont été recensés.
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Selon les informations fournies par la même source, il y a diminution du nombre de policiers et de gendarmes blessés, passant de 249 lors de la nuit de jeudi à vendredi à 79 lors de la nuit suivante. Parallèlement, le nombre d’incendies sur la voie publique a également baissé, passant de 3 880 à 2 560.
De plus, il y a aussi une baisse des incendies de véhicules, passant de 1 919 à 1 350, ainsi qu’une réduction des incendies ou dégradations de bâtiments, passant de 492 à 234.
Malgré les troubles qui ont émaillé la nuit, la communauté a observé un moment de recueillement ce samedi à Nanterre (Hauts-de-Seine). La cérémonie funéraire a débuté à 11 heures (heure française). Des dizaines de personnes se sont rassemblées devant le funérarium où repose le corps de l’adolescent tragiquement abattu après avoir refusé d’obtempérer. À l’intérieur du funérarium, il y a la mère de Nahel, sa grand-mère, des voisins ainsi qu’un grand nombre de jeunes résidant dans la cité Pablo-Picasso.
L’entrée était filtrée par un petit groupe qui était proche du groupe, et l’accès était strictement interdit à la presse, conformément à la demande des avocats de la famille, exprimée vendredi, note Le Parisien.
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