Les réseaux sociaux sont inondés de réactions à la suite du décès tragique de Naël, un mineur de 17 ans à Nanterre. Le jeune homme a perdu la vie à la suite d’un tir policier après avoir refusé d’obtempérer. De nombreuses personnalités publiques expriment leur émotion et appellent à faire toute la lumière sur ce drame.
La nouvelle a profondément choqué le pays, déclenchant une nuit de violences en région parisienne. Mardi, un jeune homme âgé de 17 ans a été tué par un policier à Nanterre après avoir refusé d’obtempérer. Kylian Mbappé, ainsi que Jules Koundé et Mike Maignan, ont pris la parole pour exprimer leur réaction face à la mort de ce jeune homme à Nanterre. Sur son compte Twitter, le capitaine de l’équipe de France, Kylian Mbappé, a déclaré : "J’ai mal à ma France. Une situation inacceptable. Toutes mes pensées vont à la famille et aux proches de Naël, ce petit ange parti beaucoup trop tôt".
J’ai mal à ma France. 💙🤍💔💔💔
Une situation inacceptable.
Tout mes pensées vont pour la famille et les proches de Naël, ce petit ange parti beaucoup trop tôt.— Kylian Mbappé (@KMbappe) June 28, 2023
Jules Koundé a exprimé sa colère en soulignant un problème sociétal majeur selon lui : "Un jeune homme de 17 ans abattu à bout portant par un policier pour un refus d’obtempérer lors d’un contrôle. Telle est la réalité de la situation et elle est dramatique", peut-on lire sur son compte Twitter depuis mardi soir.
Le gardien des Bleus Mike Maignan a, lui, souligné sur ses réseaux sociaux que "c’est toujours pour les mêmes qu’être en tort conduit à la mort".
"Mes pensées et prières vont à la famille et aux proches", a écrit l’acteur Omar Sy en publiant une photo du jeune homme, accompagnée du message : "Que justice soit rendue à la mémoire de cet enfant".
Le rappeur Rohff a également réagi, remettant en question l’action de la police en déclarant qu’un "défaut de permis ou un refus d’obtempérer ne doit pas donner le droit à un policier hors de danger de commettre un meurtre sur la voie publique".
Après le décès de Naël, deux enquêtes ont été lancées. La première enquête concerne le refus d’obtempérer et la tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique. La seconde enquête, confiée à l’IGPN (Inspection générale de la police nationale), la police des polices, porte sur l’homicide volontaire perpétré par une personne dépositaire de l’autorité publique.