Denis Closon/ISOPIX/SIPA
Plus de deux mois après le décès de Fayed, un enfant de 10 ans tué lors d’une fusillade liée au trafic de drogue à Nîmes, plusieurs individus ont été interpellés le lundi 13 novembre, selon les déclarations du parquet de Marseille.
Les arrestations ont été réalisées dans le contexte d’une enquête judiciaire ouverte pour homicide volontaire en bande organisée. Fayed avait été touché par une balle alors qu’il était dans la voiture de son oncle le soir du 21 août, dans le quartier de Pissevin, fortement touché par le trafic de drogue.
"La plupart des personnes interpellées ont été confondues grâce au travail de la police scientifique, qui a pu identifier des suspects grâce à de l’ADN retrouvé notamment sur des douilles et des balles", a révélé une source proche de l’enquête, relaient les médias français comme Le Point, confirmant une information du Parisien. Une autre source indique cinq gardes à vue, pour l’instant.
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Fayed, victime collatérale d’un conflit entre trafiquants de drogue, a été blessé par balle le 21 août, peu après 23h00 (heure française). Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait qualifié cette tragédie de drame immense, assurant qu’elle ne resterait "pas impunie".
De nombreuses villes du sud-est de la France, telles que Marseille, Avignon, et Nîmes, situées dans une zone entre l’Espagne et l’Italie, sont confrontées depuis plusieurs années à des assassinats liés au trafic de drogue, entraînant des victimes qui n’ont rien demandé à l’instar de ce jeune garçon.
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