Cycliste tué à Paris : témoignage poignant de la famille de la victime

A cause d’un mec

Paul Varry, un cycliste de 27 ans a été tué par un automobiliste après une altercation sur la route à Paris mardi 15 octobre. Dans un document RTL et M6, la mère et le frère de la victime ont exprimé leur douleur et leur colère pour la première fois.
"C’est un drame dans notre famille. Comment on va arriver à vivre avec cela, comment on va l’intégrer ? Quel va être notre goût de vivre ?" a confié la mère de famille. Elle a affirmé que sa vie a basculé mardi soir et que tous les bons moments passés ensemble avec son fils n’existeront plus. "C’est horrible. A cause d’un mec. Si ce mec n’avait pas été là, Paul, mon fils, aurait été vivant. Qu’est-ce qu’il y a de pire pour un papa ou une maman de perdre un enfant ?" a-t-elle déploré. 

Un meurtre

Le frère a raconté le moment où il a été informé du décès du cycliste. "Son ami m’appelle, me dit de m’asseoir. C’est son ami de Paris, j’ai tout de suite compris ce qu’il allait me dire, que Paul était parti", a-t-il relaté, très ému. Selon ses dires, ils ont appris par les médias que ce n’était pas si simple que cela, que c’était très, très grave. "Que c’était un meurtre. Il n’y a pas d’autres mots. A la morgue, on a vu Paul, il était dans un état... Il n’y a pas de mot, c’était de la barbarie, clairement", a-t-il renchéri. 

C’est "de la sauvagerie"

Pour le frère de Paul Varry, l’automobiliste a volontairement foncé sur le jeune homme, car ce dernier était devant la voiture, et la personne lui a passé dessus à deux reprises : roue avant, roue arrière. De plus, le conducteur a encore parcouru dix mètres. "On ne peut pas dire que c’est un accident, ce n’est pas possible", a-t-il lancé. Tout cela pour une altercation. La guerre entre les vélos et les automobiles, cela n’a pas de sens. Et la mère de la victime abonde : c’est "de la sauvagerie". 

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