Quatre dirigeants des entreprises françaises Amesys et Nexa Technologies sont mis en examen dans le cadre de l’enquête sur la cybersurveillance en Libye et en Egypte.
Les dirigeants des entreprises françaises, impliqués dans la cybersurveillance en Libye et en Egypte, sont accusés d’avoir agi en toute connaissance des causes. Les matériels de cybersurveillance remis entre les mains des autorités libyennes et égyptiennes servaient à traquer des opposants.
Dans cette affaire, la FIDH et la Ligue des droits de l’homme (LDH) ont porté plainte contre les fournisseurs des matériels de cybersurveillance, rapporte Le Figaro. Deux informations judiciaires distinctes ont ensuite été ouvertes au pôle crimes contre l’humanité du tribunal judiciaire de Paris a ensuite.
Les mises en examen de Philippe Vannier, d’Olivier Bohbot, de Renaud Roques, et de Stéphane Salies ont été prononcées mercredi et jeudi derniers. D’après une information relayée par le site Intelligence Online, Philippe Vannier, président de la société Amesys jusqu’en 2010, a été mis en examen dans le volet libyen "pour complicité d’actes de torture".
Quant à Olivier Bohbot, président de l’entreprise Nexa, Renaud Roques, son directeur général et Stéphane Salies, ancien président, tous les trois ont été mis en examen "pour complicité d’actes de torture et de disparitions forcées" dans le volet égyptien.
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