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Un homme de 40 ans a fait un accident vasculaire cérébral (AVC) au commissariat de Créteil où il a été convoqué pour violences conjugales mardi 24 juillet. Le parquet de Créteil a ouvert une enquête.
Un quadragénaire a été convoqué au commissariat de Créteil le 24 juillet après une plainte pour violences conjugales. Mais au moment de son audition, les policiers ont constaté qu’il avait deux fiches judiciaires pour des délits routiers. Par conséquent, il fera l’objet de deux convocations pour répondre de ses délits.
"Il est rentré dans une rage folle et ne voulait plus quitter le commissariat. Les policiers lui ont expliqué qu’il ne pouvait pas rester, car ils lui avaient remis ses deux convocations", a expliqué le secrétaire régional du syndicat Alliance 94, Yoann Maras.
Les policiers ont par la suite tenté de lui faire quitter le commissariat, mais en vain. Au contraire, l’homme a redoublé de violence et a tenté de porter des coups aux fonctionnaires.
Yoann Maras a précisé qu’il a fallu cinq policiers pour maitriser le quadragénaire et le maintenir au sol.
"Il y avait un fonctionnaire de police qui était sur chacun de ses membres et le cinquième fonctionnaire effectuait une clé au niveau de la tête de l’individu. Ça s’est débattu comme cela pendant plusieurs minutes au sol", a indiqué le syndicaliste.
En ce moment, l’homme a fait un malaise et une partie de son visage était figée comme un signe annonciateur d’un AVC. Un des fonctionnaires, qui était également pompier volontaire, a prodigué les premiers soins.
"Il était encore virulent à ce moment-là, même avec les sapeurs-pompiers arrivés quelques minutes plus tard", a ajouté Yoann Maras.
L’homme a été transporté à l’hôpital Henri Mondor, à Créteil.
"Ses séquelles sont importantes. Il a une partie du visage paralysée, il a, a priori, perdu l’usage de la parole", a indiqué Yoann Maras.
L’inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie de l’affaire et le parquet de Créteil a ouvert une enquête. D’ailleurs, un médecin légiste doit l’examiner pour évaluer la gravité des séquelles.
De son côté, les cinq fonctionnaires ont porté plainte contre l’homme de 40 ans pour violences. Quant au policier qui a pratiqué la clé d’étranglement, il sera entendu dans le cadre de cette enquête.
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(Source : Europe/Le Figaro)
