Un pasteur évangélique fait l’objet de soupçons quant au détournement de plus de deux millions d’euros. Il est suspecté d’avoir utilisé à des fins personnelles des fonds initialement destinés à des actions caritatives. Lors de l’audience tenue le jeudi 18 janvier, le ministère public a requis une peine d’un an d’emprisonnement à son encontre.
Les dons étaient destinés à la construction d’orphelinats, d’écoles, et d’hôpitaux en Afrique. Jeudi à Créteil, le pasteur évangélique, un Congolais de 52 ans, a été jugé pour le détournement de plus de deux millions €. Les fonds n’auraient été utilisés que partiellement pour l’ouverture d’un orphelinat, le reste étant dépensé à des fins personnelles, notamment pour le pasteur lui-même et sa femme. L’accusé est confronté à des charges d’abus de biens sociaux, d’abus de confiance et de blanchiment.
Entre 2019 et 2022, le pasteur a recueilli un grand nombre de dons provenant de fidèles qui participaient à ses activités religieuses. Ces contributions ont été perçues à Pantin, en Seine-Saint-Denis, au sein de l’église de la Bonne Semence Transmise, ainsi que via des transactions en ligne. Les montants des virements étaient répartis sur divers comptes, incluant des comptes personnels, professionnels et associatifs au nom de l’église. Tracfin a signalé ces opérations financières, rapporte TF1Info.
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"Ces sommes n’ont absolument pas été utilisées pour faire l’œuvre de Dieu, mais pour assouvir le train de vie du couple et sa cupidité", a lancé la procureure lors de ses réquisitions. Elle a cité les plus de 140 paires de chaussures et produits de luxe retrouvés au domicile de lui et de sa femme, accusés de recel, ou les achats de biens immobiliers.
La femme de loi a mentionné la découverte de plus de 140 paires de chaussures de luxe et d’autres articles somptueux dans la résidence du pasteur et de sa femme, tous deux accusés de recel. Elle a également évoqué les acquisitions de biens immobiliers effectuées par le couple.
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