"On est l’un et l’autre au bout du rouleau", a indiqué Patrick Balkany lors du procès à la Cour d’appel de Paris mardi 25 octobre.
Le tribunal a examiné l’affaire Balkany en deux volets : celui de la fraude fiscale et celui du blanchiment, de la prise illégale d’intérêts et de l’omission déclarative à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).
Le couple a été reconnu coupable dans ce second dossier, mais il a été rejugé sur la durée des peines, mardi 25 octobre. Les Balkany sont si fatigués qu’ils n’ont plus la force de faire face à la justice, relate Le Point. "On est l’un et l’autre au bout du rouleau", a expliqué Patrick Balkany.
Epuisé, l’homme de 74 ans a demandé une confusion de peines. Il s’est présenté seul, cheveux poivre et sel, maigre dans un costume bleu. La présidente de la Cour d’appel a d’abord résumé les faits avant la prise de parole du septuagénaire. "J’ai dit ce que je pensais au tribunal comme à la Cour d’appel, je n’ai pas été entendu, c’est ainsi", a-t-il indiqué d’une voix grave.
Lors de cette audience, il a mentionné sa première détention dans le volet fraude fiscale : 5 mois en 2019-2020, puis la seconde cette année. "Six mois à l’isolement total, pendant lesquels Isabelle Balkany était hospitalisée", a-t-il cité. Selon l’ex-député LR, c’était une double peine pour eux.
"Depuis que je suis sorti, je passe mon temps entre Giverny [et] l’hôpital", a renchéri Patrick Balkany en précisant qu’ils sont privés de tout : de leurs biens, de leurs mandats. Par ailleurs, il confie n’avoir d’autre perspective que "celle de mourir". "C’est une fin que je n’imaginais pas, qui est très difficile physiquement et psychologiquement", a-t-il assuré.
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