Une enquête pour viol sur une femme de 37 ans de nationalité irlandaise vient d’être ouverte à Bordeaux. Les faits ont eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi.
Dans la nuit de dimanche à lundi, en marge du match de la Coupe du Monde opposant l’Irlande à la Roumanie, une femme irlandaise âgée de 37 ans affirme avoir été victime d’une agression sexuelle dans une rue du centre-ville de Bordeaux. Cette information a été confirmée par le parquet de Bordeaux, qui a ouvert une enquête.
Selon le récit de la victime, qui a été entendue par la police peu après minuit, l’agression aurait eu lieu rue Rousselle, située dans le quartier animé de Saint-Pierre, à proximité de son lieu d’hébergement. D’après le témoignage de la victime, relayé dans un rapport de police consulté par Le Parisien, "trois individus se sont approchés d’elle et l’ont emmenée rue du Puits Descazaux", toujours dans le même secteur près de la porte de Bourgogne.
Selon les déclarations de la victime aux policiers, assistée par des policiers irlandais en renfort sur place, les trois hommes l’auraient agressée sexuellement avant de prendre la fuite. La femme a ensuite été découverte dans la rue par un groupe de supporters gallois, comme l’a précisé le parquet, puis a réussi à se réfugier dans son appartement de location, où des voisins ont alerté les autorités.
À son arrivée, la police a trouvé une femme en état de choc et extrêmement perturbée. Elle a été transportée dans un centre hospitalier pour des examens médicaux, puis prise en charge par une association d’aide aux victimes conformément au protocole EVVI (évaluation personnalisée des victimes).
Les enquêteurs de la sûreté départementale sont actuellement à la recherche des suspects en fuite, qui sont décrits comme étant de type caucasien, l’un d’entre eux ayant une corpulence "très athlétique". Le parquet de Bordeaux a annoncé que les enquêtes sont en cours, notamment les analyses génétiques sur la victime et les vêtements, la collecte de témoignages, ainsi que l’examen des enregistrements de vidéosurveillance du quartier.
Jusqu’à la mi-journée de ce lundi, aucune arrestation n’avait été effectuée.