Les gendarmes ont également découvert plus de 500 000 fichiers lors de ce coup de filet anti pédopornographie dans le Grand Est de la France. Les suspects sont âgés de 32 à 78 ans.
La gendarmerie du Grand Est a arrêté, mercredi matin, dix-sept hommes pour consultation et téléchargement de milliers d’images à caractère pédopornographique. Leur arrestation a eu lieu dans le cadre d’une opération coordonnée menée par la gendarmerie du Grand Est et l’antenne C3N de la section de recherches (SR) de Metz, rapporte Le Parisien. Ces hommes, âgés de 32 à 78 ans, ont été appréhendés dans l’est de la France. Certains sont célibataires, d’autres des pères de famille ou des retraités. Lors des perquisitions, les enquêteurs ont saisi plus de 150 supports numériques, dont des téléphones portables, des ordinateurs et des disques durs. Ils ont aussi découvert plus de 500 000 fichiers pédopornographiques, dont plusieurs images non répertoriées dans la documentation internationale sur la pédopornographie.
Tous ces hommes auraient téléchargé et diffusé une énorme quantité astronomique de fichiers à caractère pédopornographique sur des réseaux « peer to peer », un moyen d’échange numérique très utilisé par la communauté pédophile. Les gendarmes spécialisés dans le numérique de la SR de Metz ont débuté leurs investigations après avoir remarqué de nombreux échanges de fichiers suspects sur des réseaux prisés des pédophiles. Les 52 agents mobilisés sur cette affaire ont ensuite réussi à remonter le fil de ces terribles vidéos et photos pour aboutir jusqu’à 17 suspects aux profils très variés. La mission des gendarmes consiste désormais à déterminer si les suspects ne sont pas allés plus loin que la consultation d’images et s’ils ont eux-mêmes filmé ou photographié des enfants victimes d’abus sexuels.
Lors de sa garde à vue, l’un des suspects a avoué avoir commis une agression sexuelle sur un mineur de 15 ans. En revanche, les autres hommes seront jugés en comparution immédiate ou mis en examen à l’issue de leur garde à vue. Les 17 procureurs du Grand Est décideront des suites judiciaires.
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