Depuis mi-octobre, des paquets de cocaïne s’échouent sur les plages. La provenance de ces produits, reste encore inconnue
Des faits inconcevables se sont produits sur la côte Atlantique. Effectivement, à intervalle régulier, des paquets de cocaïne se sont échoués sur des plages, comme le rapporte Le Figaro. Selon les informations de la gendarmerie, la première trouvaille a eu lieu le 18 octobre dernier, vers 09h30, à Saint-Jean-de-Monts (Vendée). Le "pain" d’un kilo a été recouvert de plusieurs couches de plastique noir et de cellophane transparente. Sept jours après, un autre paquet d’un kilo de poudre a été retrouvé par un promeneur sur la plage de Saint-Hilaire-de-Riez. Pareillement pour le 4 novembre, mais, à nouveau, à Saint-Jean-de-Monts.
Jusqu’ici, la provenance de ces paquets reste inconnue. Cependant, les gendarmes ont fait des découvertes du même type aux Moutiers-en-Retz, à La-Barre-de-Monts. Mais aussi en Charente-Maritime, dans les Landes et en Gironde. Au total, près de 41 kilos de cocaïne ont été récupérés. Tous les "pains" comportaient des étiquettes sur lesquelles il était inscrit "Brillante", ou "Diamante". D’après les enquêteurs, il pourrait s’agir d’un critère de qualité.
Beaucoup de questions restent sans réponse. Pourtant, vendredi 8 novembre, les douaniers de La Rochelle ont récupéré près de 36 kilos de cocaïne, sur les plages allant de Cap Breton au Vieux Boucau. La valeur de cette trouvaille est estimée à plus de 3 millions d’euros. Leurs collègues d’Arcachon ont aussi trouvé un total de 73 kilos de cocaïne, entre Lège Cap Ferret et Lacanau.
Sans attendre, les responsables de l’Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN), ont effectué des analyses du paquet échoué à Saint-Jean-de-Monts. Les premiers résultats ont montré qu’il s’agit d’une cocaïne pure à 83% sans produit de coupe, donc le produit présente un "très gros risque sanitaire".
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