La question de la surveillance des plages hors saison a été posée après la succession de drames en près de 24h sur des plages de la côte Atlantique.
Plusieurs drames ont été relevés ce mardi sur la côte Atlantique. A cette période de l’année, les plages ne sont pas surveillées en semaine. Pourtant, certains endroits ont été fréquentés avec la hausse des températures atteignant les 30° degrés. En près de 24 heures, trois décès par noyade ont été enregistrés et une personne a été portée disparue, rapporte RTL.
Ce mardi vers 15 heures, une baigneuse de 62 ans est morte après avoir été emportée par une baïne sur une plage du Cap-Ferret en Gironde. Les secours sont intervenus, mais en vain. Deux heures plus tard, un homme de 69 ans est mort noyé sur la plage du Grand Crohot, également situé dans la même commune. En Charente-Maritime, une troisième personne a aussi perdu la vie sur une plage de la commune de Saint-Georges-de-Didonne. Par ailleurs, un bodyboarder reste introuvable dans le Médoc. Les recherches ont repris ce mercredi matin.
Après cette succession de drames en près de 24h, la question de la surveillance des plages hors saison se pose. Depuis le début du mois, seules trois plages sont surveillées en Gironde, mais uniquement le week-end. Sur la plupart des plages, l’arrivée des secouristes n’est attendue qu’à la mi-juin. Les élus locaux souhaitent mobiliser les effectifs plus tôt, mais ce type de déploiement est assez coûteux. Les mairies sollicitent ainsi l’aide des collectivités locales et de l’État.
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