François Ravier, le préfet de Haute-Corse, a écarté la possibilité d’une marée noire après la découverte de résidus d’hydrocarbures lundi sur la plage de Solaro, au sud-est de la Corse.
Un probable dégazage sauvage d’un navire est à l’origine d’une importante pollution pétrolière en Corse. La plage de Solaro, au sud-est de la Corse était couverte de résidus d’hydrocarbures lundi malgré l’évacuation de deux tonnes d’hydrocarbures, a confié le préfet de Haute-Corse sur Europe1. François Ravier écarte d’ailleurs la marée noire. "Ce n’est pas une marée noire, on n’est pas du tout dans des phénomènes de cette ampleur", a-t-il déclaré. Une enquête devrait être menée après la suspicion de trois bateaux. Selon le maire de la commune dans une interview accordée à France Bleu RCFM, il s’agit d’une pollution fragmentée, mais non plus de nappes d’hydrocarbures.
Le préfet de Haute-Corse s’est rendu sur place avec les élus et les secours. Selon les explications de François Ravier, les rejets d’hydrocarbure s’étendent actuellement sur une largeur de 50 cm maximum et concentrés actuellement sur une centaine de mètres. Au moins 40 pompiers et 20 gendarmes assurent le nettoyage de la plage. Les premiers résidus ont été aperçu dimanche soir à Solaro, entre Aléria et Porto-Vecchio. Ce sont les seules traces découvertes depuis samedi. En revanche, les résidus d’hydrocarbures se sont échoués sur les plages de Solaro en fin d’après-midi.
Les gendarmes et pompiers procèdent actuellement à des analyses d’eau et d’hydrocarbures ainsi qu’à des reconnaissances à terre. L’objectif de cette démarche est de détecter d’autres zones touchées. L’accès aux plages et à la baignade restent interdits.
> A lire aussi : Madagascar engagée dans la lutte contre la pollution maritime par les hydrocarbures