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Une plainte pour des violences policières a été déposée par un habitant de Saint-Ouen-L’Aumône (Val-d’Oise) après un contrôle lié au confinement.
Depuis la mise en place de la mesure de confinement pour lutter contre le coronavirus, Kevin Limoucin, 30 ans, est resté enfermé avec sa compagne dans leur appartement de Saint-Ouen-L’Aumône (Val-d’Oise). Il y vit depuis six mois avec sa partenaire qu’il a rejointe depuis La Martinique avant la naissance de leur fille.
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Le trentenaire a raconté à France Inter avoir eu un souci avec son véhicule qui se trouvait au pied de son immeuble et aurait alors décidé de s’en occuper. "Je voulais changer les bougies si jamais il arrivait quelque chose avec mon bébé. Je venais de finir, je rentrais chez moi, lorsqu’un policier m’a dit ’contrôle’", a expliqué le Martiniquais.
K. Limoucin aurait dit aux policiers qu’il était juste en bas de chez lui, mais les forces de l’ordres ne voulaient rien savoir. Ils insistaient à voir son attestation de sortie obligatoire. Le trentenaire a affirmé avoir été ensuite violenté. "Ils m’ont tenu... Ils m’ont menotté et donné des coups de taser sur la cuisse... Ça m’a tellement fait mal", a-t-il confié.
Les forces de l’ordres ont dit de leur côté qu’ un des policiers aurait reçu un coup de poing au visage, tandis qu’un autre aurait été traité de "sale blanc". Kevin Limoucin dément cependant avoir été agressif, contrairement à ceux qui sont venus le contrôler. "Il ne m’ont même pas parlé d’amende sur le coup. Ils étaient tellement agressifs", a-t-il souligné.
Le Martiniquais a été placé en garde à vue, mais à sa sortie, il a consulté un médecin, qui aurait constaté des marques compatibles avec les lésions causées par un taser. Déplorant des violences policières, le jeune homme se demande pourquoi les forces de l’ordre agissent de cette manière. Il a décidé de porter plainte auprès de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).
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