La lutte contre la pollution se poursuit après la collision de deux navires dimanche au nord du Cap Corse. Le vent et le courant favorisent en effet l’extension des zones de pollution.
La fuite de fuel causée par la collision de deux navires dimanche au nord du Cap Corse se poursuit. La nappe de pollution s’est alors étendue, a déclaré ce jeudi le préfet maritime de Méditerranée. Une annonce qui intervient au lendemain de la désincarcération des deux bateaux. "Ce qui reste dans la soute numéro 3 du Virginia, environ 100 m3 de gasoil, ne s’est pas déversé, il n’y a donc pas de surpollution", a confié le vice-amiral Charles-Henri de la Faverie du Ché, lors d’une conférence de presse à Toulon. Ce dernier a assuré que la légère surpollution liée au désenclavement de l’Ulysse était sous contrôle. Et ce, grâce au barrage qui a été préalablement mis en place.
A la suite des mouvements de houle et des précédentes tentatives de désincarcération, le navire Ulysse s’est détaché du porte-containers tunisien Virginia avec lequel il est entré en collision. D’après toujours le préfet, la lutte contre la surpollution est en cours, car des zones de vents se sont étalées à cause du vent et du courant. Le préfet, cité par Le Figaro, évoque trois grandes zones s’étalant chacune sur 25 km.
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Pour accélérer les choses, le préfet a fait appel à l’Italie et l’Espagne. Mercredi soir, près de 150 m3 de mélange hydrocarbure/eau de mer ont été récupérés. Le préfet a assuré que dans les deux à trois qui viennent, aucune côte n’est menacée.