Marine Le Pen et Gilbert Collard étaient jugés pour la diffusion des photos d’exactions de l’Etat islamique sur les réseaux sociaux au mois de décembre 2015.
Le mercredi 10 février 2021, le parquet de Nanterre a requis 5 000 € d’amende à l’encontre de Marine Le Pen et Gilbert Collard. Selon les médias franciliens, comme France Info, une fois à la barre, la patronne du Rassemblement national a évoqué sa "liberté d’expression et d’information" alors que l’eurodéputé RN a clamé qu’il était "un ennemi de Daesh".
Mme Le Pen et M. Collard sont comparus devant la justice pour "diffusion de messages violents" ou portant "gravement atteinte à la dignité humaine, susceptibles d’être vus par un mineur". Cette infraction est passible de 3 ans de prison et 75 000 euros d’amende. Pour rappel, ces tweets ont été publiés quelques semaines après les attentats revendiqués par l’Etat islamique en Seine-Saint-Denis et à Paris.
> Sur le même sujet : Marine Le Pen et Gilbert Collard jugés pour diffusion de photos d’exactions de l’EI
La patronne du Rassemblement national avait relayé 3 clichés d’exactions du groupe djihadiste. Ils révélaient un soldat syrien écrasé vivant par un char, un pilote jordanien brûlé vif, et le corps décapité du journaliste américain James Foley avec la tête posée sur le dos.
"Daesh, c’est ça !" avait alors lâché Madame Le Pen pour répondre au journaliste Jean-Jacques Bourdin. Elle raconte que ce dernier a fait une comparaison entre son parti et Daesh en affirmant qu’il y a une ’communauté d’esprit’ entre le RN et le groupe islamique. "J’ai donc rappelé directement sur Twitter M. Bourdin à la raison par deux tweets", a-t-elle expliqué.
> Notre dossier sur Marine Le Pen