La SNCF est convoquée au tribunal de Paris ce lundi 19 juin pour atteinte involontaire à la vie ou à l’intégrité d’un animal domestique ou tenu en captivité.
La SNCF est convoquée devant les tribunaux aujourd’hui, lundi 19 juin, suite au décès tragique d’un chat écrasé par l’un de ses trains, malgré les avertissements de sa propriétaire. En janvier dernier, Georgia a été témoin de la mort de son chat Neko sous un TGV à la gare de Montparnasse, à Paris. Elle réclame maintenant des explications de la part de la compagnie qui sera jugée pour atteinte involontaire à la vie ou à l’intégrité d’un animal domestique ou tenu en captivité. La propriétaire affirme que la SNCF n’a pas répondu à ses nombreux messages, y compris à sa lettre ouverte. Elle s’est jointe à la plainte déposée par la Fondation 30 Millions d’amis en tant que partie civile, rapporte La Dépêche. Lors d’un rassemblement à Bordeaux samedi dernier, elle a déclaré que "Neko n’a pas dit son dernier mot".
Le drame s’est déroulé le 2 janvier, lorsque le chat Neko a échappé à l’attention de sa propriétaire alors qu’elle prenait le train de Paris à Bordeaux avec sa fille de 15 ans. Malgré les alertes lancées par la mère et la fille au personnel de la gare, le train est parti, entraînant la mort du chat. La SNCF a réagi à cet incident en exprimant ses regrets. Dans une interview à Sud-Ouest, SNCF Voyageurs a fait part de sa tristesse à cause de cet événement qui a suscité une vive émotion au sein de la société et parmi les cheminots. "Nous renouvelons tout notre soutien aux deux voyageuses, propriétaires du chat Neko. Il est important de rappeler que le chat Neko s’est échappé du sac de sa propriétaire. Malgré les efforts déployés par nos équipes et les propriétaires pour le retrouver, le chat était introuvable au moment du départ du train", a-t-il ajouté. L’audience qui se déroulera ce lundi permettra d’éclaircir les faits de manière précise.
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