Vers 4h15 du matin, ce matin du mercredi 14 juin, des policiers ont poursuivi un conducteur qui prenait la fuite du côté de Saint-Yrieix-sur-Charente. Le jeune de 19 ans ne s’est pas arrêté. Un des agents a tiré, l’automobiliste rend l’âme.
Une course poursuite se finit en décès en Charente. Cet évènement s’est déroulé très tôt ce 14 juin. Dans la ville d’Angoulême, un jeune refuse de se soumettre à un simple contrôle de police. Dès qu’il a aperçu les gardiens de la paix, le conducteur s’enfuit. Les policiers ne l’ont pas laissé filer, avertis par une alerte spéciale, des renforts sont venus pour prêter main forte durant la course-poursuite.
Ils ont mis en place une sorte de filtration des voitures. Le chauffard n’a pas stoppé sa folle virée pour autant, il s’est même dirigé directement sur le barrage selon des sources relayées par LCI-TF1. Un policier a ouvert le feu. La balle a atteint le thorax du jeune homme entraînant sa mort sur le coup. Il n’était pas connu des services de police.
Suite à cette course-poursuite meurtrière, le parquet d’Angoulême, a pris la décision de lancer une enquête. La police judiciaire a été saisie, elle s’occupera des investigations. L’IGPN ouvre aussi une enquête pour déterminer les circonstances de l’affaire puisqu’un fonctionnaire de police est à l’origine du tir. La procureure de la République à Angoulême, Stéphanie Aouine, prendra la parole prochainement pour donner d’amples informations.
Hasard malheureux, ce décès survient après la déclaration des syndicats de police sur l’augmentation des refus d’obtempérer pendant les contrôles sur la route. En mai, un conducteur a subi une énorme blessure à la tête suite à un tir de policier. Il avait refusé de se soumettre à un contrôle. Quelques jours après, c’est un haut gradé de la police qui se retrouve à l’hôpital après un contrôle de routine en Isère.
Durant l’année 2022, 13 personnes ont péri durant des contrôles en France. Ce chiffre impressionnant serait dû à des attitudes dangereuses. Des experts mettent en cause la loi de 2017 concernant l’usage de leur arme par les forces de l’ordre. Cinq mis en examen ont été actés au sein de la police suite à des tirs mortels.