Début mars, une fillette d’un an a été refusée à l’entrée des urgences pédiatriques d’un hôpital de la Charente-Maritime, car il n’y avait pas de place disponible. L’enfant présentait pourtant des symptômes d’insuffisance respiratoire, nécessitant une prise en charge immédiate.
Un matin de la semaine du 4 mars, Julien Daviaud, résidant en Charente-Maritime, a été confronté à une situation critique. Sa fille d’un an présentait des signes alarmants de détresse respiratoire, rapportent nos confrères de BFMTV. Il a alors emmené immédiatement l’enfant chez son médecin, qui a recommandé une hospitalisation d’urgence en raison d’une bronchiolite. Mais une fois aux urgences de l’hôpital de Saintes, le personnel médical leur a annoncé que le service était débordé et qu’ils ne pouvaient pas accueillir la petite pour des soins.
Le père de famille se sentait désemparé, ne sachant où chercher de l’aide pour sa fille. Après avoir contacté l’hôpital de Rochefort, situé à 50 km de là, sans obtenir de réponse claire sur la possibilité de prise en charge de l’enfant, il a pris la décision de faire appel au Samu. Conscient de la gravité de la situation, ce dernier a rapidement organisé une intervention du Service mobile d’urgence et de réanimation (Smur) sur le parking, à l’entrée de l’hôpital.
D’après Julien Daviaud, il a fallu attendre quatre longues heures avant que sa fille ne soit enfin transférée aux urgences pédiatriques de Rochefort. "On se demande comment en France en 2024 on peut être amené à fermer les yeux devant des urgences vitales par manque de place", regrette-t-il. Dans les prochains jours, la famille du bébé est attendue à l’hôpital de Saintes. Sous le choc, M. Daviaud espère que des solutions pourront être trouvées pour adapter ou changer le système actuel, afin d’éviter de telles situations dramatiques à l’avenir.