Accusé d’avoir tué son épouse en décembre 2020, Cédric Jubillar sera jugé devant la cour d’assises du Tarn, selon la cour d’appel de Toulouse (Haute-Garonne) dans un arrêt rendu ce jeudi 26 septembre. Le procès est attendu en 2025.
Suspecté d’avoir tué sa compagne Delphine en décembre 2020, Cédric Jubillar va comparaître devant la cour d’assises. Après près de trois ans de procédure, la cour d’appel de Toulouse a validé le renvoi du peintre plaquiste de 37 ans devant la cour, comme l’avaient préconisé les juges d’instruction. Le trentenaire devra répondre des accusations de meurtre.
Disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, Delphine, une infirmière de 33 ans, n’a plus donné signe de vie depuis. Le couple était en instance de séparation, mais vivait encore ensemble avec leurs deux enfants. La jeune femme venait d’annoncer à son mari son intention de le quitter, ce qui, selon l’accusation, aurait poussé Cédric à commettre l’irréparable.
Dans leur ordonnance de mise en accusation, les juges d’instruction estimaient que les éléments de l’enquête désignent Cédric Jubillar comme l’auteur présumé du meurtre de sa femme. Ses avocats ont contesté cette décision, espérant un non-lieu, mais leurs recours n’ont pas abouti. Au mois de février, un supplément d’enquête avait été ordonné pour explorer de nouvelles pistes, incluant des fouilles et des auditions de témoins, mais aucun nouvel indice probant n’a émergé.
Cédric Jubillar reste le principal suspect dans cette affaire malgré l’absence de corps et de preuves matérielles directes. Le trentenaire devrait être jugé en 2025. Ses avocats continuent de dénoncer la prolongation de sa détention, invoquant la présomption d’innocence.
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