Un homme de 31 ans a été interpellé pour la mort d’une adolescente de 14 ans qui avait disparu à la sortie de son collège de Tonneins dans le Lot-et-Garonne, vendredi en milieu de journée.
L’adolescente de 14 ans était portée disparue depuis vendredi après que sa mère ait donné l’alerte, s’apercevant que sa fille ne rentrait pas des cours. Samedi, le corps de la collégienne a été retrouvé par les gendarmes dans une maison abandonnée de la commune de Birac-sur-Trec, à une quinzaine de kilomètres de Tonneins et à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest d’Agen.
Après avoir consulté des images de vidéosurveillance, et constaté le comportement suspect d’un automobiliste devant le collège Germillac à Tonnein, la police est remontée, grâce à la plaque d’immatriculation du véhicule, jusqu’à un homme de 31 ans. Ce dernier est le principal suspect du meurtre de cette jeune fille.
Le trentenaire a été interpellé à son domicile et placé en garde à vue à Marmande. Interrogé par les enquêteurs, il a rapidement reconnu les faits précisant avoir enlevé la victime à la sortie de l’école vendredi et l’avoir agressé sexuellement dans sa voiture, selon les informations de BFMTV. Il aurait enfin étranglé l’adolescente. Cet homme a ensuite indiqué où se trouvait le corps de la victime. La jeune fille a ainsi été retrouvée morte dans une maison abandonnée à Birac-sur-Trec, samedi matin. Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de recherches de Marmande et à la section de recherches d’Agen.
Le suspect est un homme "de nationalité française, de 31 ans, intérimaire, qui réside le Marmandais", a détaillé le procureur de la République d’Agen, Olivier Naboulet. Il avait été poursuivi, à l’âge de 15 ans, pour des faits d’agression sexuelle sur mineur, commis en 2006, et avait été condamné à 15 jours d’emprisonnement. Cette peine "avait été intégralement assortie d’un sursis avec mise à l’épreuve pendant une durée de deux années". Il n’était pas astreint à une mesure de contrôle, "n’était pas inscrit au fichier des délinquants sexuels" et "n’avait pas fait parler (de lui) depuis 2011". "Nous sommes au tout début de l’enquête", a précisé le magistrat, ajoutant que l’ouverture d’une information judiciaire est désormais "probable".