Dans un village du Loiret, plus de 40 000 individus se sont réunis pour un rassemblement religieux. La commune regrette un "débordement", et sollicite les autorités à un encadrement de l’évènement.
Ce vendredi 12 mai, Jean-François Darmois, maire sans étiquette de la commune de Nevoy, dans le Loiret, déplore sur BFMTV la gestion de plus de 40 000 personnes d’une communauté évangélique, venues dans sa bourgade jusqu’à dimanche pour un rassemblement. "C’est une catastrophe sanitaire", déplore-t-il, et que "toute notre nature et les terrains (...), partout, ce n’est qu’un sanitaire à ciel ouvert. (...) C’est impensable". L’édile se demande : "comment on va retrouver la commune ? Combien de temps il va nous falloir pour remettre en état et nettoyer ?".
Ce rassemblement de l’association évangélique Vie et Lumière, qui réunit majoritairement des gens du voyage, rassemble chaque année entre 15 000 et 20 000 personnes. Cette année est un record avec quasiment le double d’afflux attendu. "On n’est pas équipé pour recevoir autant de monde. La population est excédée, il va y avoir un drame un jour", dénonçait déjà l’édile, la veille de son intervention dans le média cité plus haut.
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Jean-François Darmois souligne que le terrain occupé par l’association religieuse fait environ 130 hectares et a une jauge de 20 000 personnes. De ce fait, les pèlerins vont aller occuper des terrains voisins. Le maire évoque aussi un soutien insuffisant de la part des autorités. "Les forces de l’ordre sont présentes et nous aident, mais c’est au plus haut de l’État de nous aider et de faire le maximum pour que ça ne se reproduise pas", lance-t-il.
Il y a quelques jours, un octogénaire qui habite la commune a été interpellé parce qu’il avait tiré en l’air en direction d’un groupe de gens du voyage. Certains d’entre eux seraient entrés sur son terrain pour y faire leurs besoins.
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