Une femme est morte mi-mai d’une méningite à Montpellier, deuxième cas mortel connu dans le département au mois de mai. Selon l’Agence Régionale de Santé, il n’y a aucun lien entre les deux. L’ARS rappelle également qu’il existe un vaccin.
L’Agence régionale de Santé d’Occitanie a confirmé le décès d’une jeune femme des suites d’une méningite à méningocoques de type C, le 15 mai, quelques jours à peine après celui d’un étudiant de 24 ans de l’école de commerce Idrac de Montpellier, le 4 mai. L’Agence fait le point.
Selon l’ARS, "L’enquête épidémiologique ne permet pas d’établir de lien entre ces deux cas". Afin d’identifier précisément le germe des analyses complémentaires sont actuellement effectuées par le Centre national de référence des méningocoques, à l’Institut Pasteur (CNR). "Les personnes qui ont été en contact de manière directe et prolongée avec les patients infectés ont été identifiées et incitées à consulter leurs médecins traitants pour un traitement antibiotique préventif", a par ailleurs indiqué l’ARS.
Dans un communiqué, l’ARS assure qu’il n’y a pas de raison de s’inquiéter. Les 30 cas de méningites signalés en Occitanie correspondent "à l’incidence moyenne habituellement constatée pour cette maladie, soit 600 cas par an en France, soit un à deux cas pour 100 000 personnes", explique l’Agence. Par ailleurs, le risque de transmission est faible. La bactérie au cœur de cette infection grave, qui touche la membrane du cerveau, reste "très fragile en dehors de son environnement naturel, l’arrière-gorge". Elle se transmet par le biais des sécrétions respiratoires ou salivaires, de personne à personne, à courte distance, face à face, par des postillons ou des baisers, mais jamais par les objets, les animaux ou l’eau.
L’ARS rappelle enfin qu’il existe un vaccin contre la méningite de type C. Il est recommandé depuis 2010 pour les individus de 12 mois à 24 ans, obligatoire chez les nourrissons nés depuis le 1er janvier.