L’ancien dirigeant de Renault est autorisé à sortir de prison contre le paiement d’une caution d’un milliard de yens, soit 7,9 millions d’euros.
Carlos Ghosn a été détenu dans la prison japonaise de Kosuge à Tokyo depuis 107 jours. À la suite de deux demandes de libération rejetées, la troisième qui datait du 28 février a finalement été acceptée par la justice du pays et ce malgré l’appel du parquet. Sa sortie est cependant conditionnée par le versement d’une caution fixée à 1 milliard de yens ou 7,9 millions d’euros. Par ailleurs, il aura l’interdiction de quitter le Japon.
Dès l’annonce de cette décision, Carlos Ghosn s’est exprimé à travers un communiqué. Selon le quotidien RTL, il a déclaré sa reconnaissance envers tous ceux qui l’ont soutenu, notamment sa famille, ses amis, les associations, mais aussi les militants des droits de l’homme au Japon et dans le monde entier. L’homme d’affaires a également martelé son innocence et se dit déterminé à se défendre dans un procès équitable contre ces accusations sans aucun fondement.
Dans les rapports de Nissan remis aux autorités boursières, l’ex-patron de Renault et Nissan a été inculpé pour "minoration d’une partie de ses revenus" d’un montant estimé à 9,23 milliards de yens, soit 74 millions d’euros, entre 2010 et 2018. Il a aussi été mis en examen pour "abus de confiance".
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