Prévu pour le mois de septembre prochain, le procès de Carlos Ghosn pourrait être repoussé en 2020.
Arrêté pour la deuxième fois début avril, Carlos Ghosn est sorti de prison jeudi 25 avril après avoir payé 500 millions de yens (4 millions d’euros). Désormais libéré sous caution, il lui est pourtant interdit de voir son épouse sans l’autorisation préalable du tribunal, a rapporté Le Figaro.
Accusé de quatre chefs d’inculpation, Carlos Ghosn devait être jugé à partir de septembre, selon la décision du tribunal du district de Tokyo lors des rencontres préliminaires. Des médias japonais ont pourtant annoncé que le procès sera poussé et pourrait ne pas se tenir avant 2020.
Cette information a été confirmée vendredi 26 avril par le tribunal qui est alors revenu sur sa décision sans pour autant avancer de nouveau calendrier, d’après l’agence de presse japonaise Kyodo News.
Dans ce contexte, le tribunal a également décidé de ne pas séparer le procès de Carlos Ghosn, de Greg Kelly et de Nissan, tous accusés d’avoir omis de déclarer une grande partie de leurs revenus. Pourtant, les avocats de l’ex-PDG ne souhaitent pas que leur client soit jugé avec Nissan qui est aussi inculpé, mais attaque violemment Carlos Ghosn (son ancien patron). Ils estiment que cela irait à l’encontre d’un procès équitable. En attendant une nouvelle date, les avocats peuvent préparer ainsi la défense de leur son client.
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