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La cour d’appel de Paris a confirmé, jeudi, le rejet des recours déposés par les avocats de l’ancien PDG de Renault-Nissan.
Le tribunal a rendu son verdict : Carlos Ghosn fait toujours l’objet de poursuites en France pour corruption et trafic d’influence.
L’ancien patron de Renault est visé par un mandat d’arrêt international depuis avril 2023. Ce mandat a été délivré par une juge d’instruction parisienne, dans le cadre d’une enquête financière de grande ampleur. L’homme d’affaires conteste la légalité de cette décision. Ses avocats ont déposé plusieurs requêtes devant la cour d’appel de Paris pour tenter d’en obtenir l’annulation, mais toutes ont été refusées lors de l’audience du 27 mars.
Le Parquet national financier (PNF) a demandé que Carlos Ghosn soit renvoyé devant la justice pour plusieurs chefs d’accusation, dont la corruption et le trafic d’influence. L’enquête porte notamment sur des prestations de conseil effectuée, ou non, par Rachida Dati, alors eurodéputée. Entre 2010 et 2012, cette dernière aurait perçu 900 000 euros via un contrat signé avec RNBV, une filiale de l’alliance Renault-Nissan. Les enquêteurs n’ont toutefois trouvé aucune trace concrète d’activité.
Carlos Ghosn et Rachida Dati nient les fait. Me Jacqueline Laffont-Haïk, avocate de l’ex-patron de Renault-Nissan, a fait savoir leur intention de se pourvoir en cassation. De son côté, l’équipe juridique de Renault-Nissan, n’a pas souhaité réagir publiquement.