Francisco Seco/AP/SIPA
La Manche a une nouvelle fois été le théâtre d’un drame humain. Mercredi matin, un naufrage a coûté la vie à trois personnes qui tentaient de rejoindre les côtes britanniques.
Peu après 8 heures, au large de Calais, un canot transportant une cinquantaine de migrants a chaviré, selon les renseignements livrés par la préfecture à l’AFP.
Lundi matin, au large des côtes françaises, un naufrage a endeuillé la Manche. Alors que près d’une cinquantaine de personnes tentaient désespérément de rejoindre le sol britannique à bord d’une embarcation de fortune. Trois d’entre elles ont été englouties par les eaux glaciales du détroit. Heureusement, grâce à une intervention rapide des secours, quarante-cinq autres candidats à l’exil ont pu être sauvés de la noyade. Peu après 8 heures, une barque transportant des migrants a chaviré à proximité des côtes calaisiennes. Les autorités maritimes ont immédiatement déclenché le plan de sauvetage, mobilisant notamment le navire de l’État. Le Minck a joué un rôle essentiel dans le rapatriement des rescapés.
La mer, apparemment calme au lever du jour, a trahi les espoirs de ces passagers clandestins. Une faible visibilité due à la brume a rendu les opérations de sauvetage particulièrement difficiles. Pourtant, ces conditions météorologiques favorables aux départs ont encouragé de nombreux candidats à l’exil à tenter la traversée.
Un témoin a signalé la présence d’un gilet de sauvetage à la dérive, déclenchant ainsi un vaste dispositif de secours. Un canot de la SNSM, un hélicoptère de la marine nationale et plusieurs navires ont été déployés sur zone. Si quarante-cinq personnes ont pu être sauvées, les recherches ont malheureusement permis de retrouver trois corps sans vie, dont un a été récupéré par un ferry.
Ce nouvel accident vient s’ajouter à une longue liste de tragédies en Manche. Depuis le début de l’année, les tentatives de traversée se multiplient, entraînant de nombreuses pertes en vies humaines. Le cas d’un nourrisson kurde retrouvé mort il y a quelques jours en est une triste illustration.
